Publié le 18 mai 2024

En résumé :

  • Pour un groupe d’amis, le bateau électrique est le choix idéal pour une balade relaxante et conviviale sur la boucle du Doubs.
  • La clé d’une journée réussie est de combiner la navigation avec des pauses stratégiques : un pique-nique sur les berges et une balade à vélo sur l’EuroVelo 6.
  • La sécurité est primordiale : connaître les règles de base, notamment la distance à respecter avec les barrages, est non-négociable.
  • L’expérience va au-delà de la navigation ; il s’agit de s’approprier le rythme fluvial pour redécouvrir la scénographie urbaine de Besançon depuis l’eau.

Vous êtes entre amis à Besançon, et l’idée d’une activité originale flotte dans l’air. Bien sûr, il y a l’incontournable visite de la Citadelle, la flânerie dans le centre historique… des classiques. Mais si la meilleure façon de capturer l’âme de la capitale comtoise n’était pas de la parcourir, mais de flotter en son cœur ? Imaginez : vous et votre bande, aux commandes de votre propre bateau, glissant sur l’eau sans un bruit, avec les façades ocres du Quai Vauban pour décor. C’est une perspective bien plus séduisante qu’une simple promenade, n’est-ce pas ?

Le défi n’est pas de trouver un bateau, mais de transformer cette simple location en une expérience mémorable. Beaucoup se contentent de faire un tour, mais passent à côté de l’essentiel : le rythme fluvial, les spots secrets de pique-nique, la chorégraphie subtile de la navigation à plusieurs. L’idée reçue est que c’est une activité passive. La réalité, c’est que vous pouvez devenir le propre capitaine de votre aventure. Il ne s’agit pas seulement de naviguer ; il s’agit de composer votre journée parfaite, en harmonisant la détente sur l’eau, la gourmandise sur l’herbe et même quelques coups de pédale le long des berges.

Ce guide n’est pas une simple liste d’options. C’est votre carnet de bord de skipper. Nous allons voir ensemble pourquoi cette boucle est un décor si unique, comment choisir l’embarcation qui ne ruinera pas votre amitié, où jeter l’ancre (façon de parler !) pour un apéro les pieds dans l’eau, et les erreurs de débutant à éviter absolument. Préparez-vous à larguer les amarres.

Pour vous aider à naviguer à travers les différentes facettes de cette aventure, cet article est structuré pour vous guider pas à pas, du choix de l’embarcation aux meilleurs spots pour le coucher du soleil. Voici les points que nous allons aborder.

Pourquoi le Doubs fait-il une boucle presque parfaite autour de Besançon ?

Avant même de mettre un pied sur un bateau, il faut comprendre le terrain de jeu. La boucle du Doubs n’est pas juste un caprice de la nature, c’est une véritable merveille géologique et stratégique. Tout commence il y a des millions d’années. La rivière, butant contre une colline de calcaire dur (la colline Saint-Étienne, sur laquelle trône aujourd’hui la Citadelle), a été forcée de la contourner, creusant un méandre de près de 5 kilomètres pour ne progresser que de 400 mètres à vol d’oiseau. Cette forme de fer à cheval quasi parfaite a créé une presqu’île naturelle, un site défensif de rêve.

Cette configuration unique n’a pas échappé à l’œil d’un certain Vauban. L’ingénieur militaire de Louis XIV a vu en cette boucle une forteresse offerte par la nature. Pour lui, le Doubs était un fossé naturel qu’il n’avait plus qu’à renforcer. Entre 1668 et 1693, il a transformé Besançon en un chef-d’œuvre de l’architecture militaire, en complétant l’enceinte naturelle par un système de fortifications redoutable. La Citadelle verrouille l’isthme, tandis que des tours bastionnées et des remparts longent les quais. Naviguer sur la boucle aujourd’hui, c’est donc flotter au pied d’une scénographie urbaine et historique conçue il y a plus de 300 ans.

Vue en coupe schématique du méandre du Doubs autour de Besançon montrant la géologie

Cette image illustre bien la formation du méandre. La navigation vous offre un point de vue unique sur cet héritage. Depuis l’eau, les remparts et les tours, comme la Tour de la Pelote ou la Tour de Rivotte, ne sont plus de simples monuments, mais les éléments d’un décor grandiose. Vous ne faites pas que passer devant l’histoire, vous êtes littéralement encerclé par elle.

Comprendre ce contexte change totalement la perception de la balade. Vous n’êtes plus un simple touriste sur une rivière, mais un explorateur au cœur d’une forteresse à ciel ouvert.

Bateau électrique ou pédalo : que choisir pour faire le tour complet en 1h ?

La question du « vaisseau » est cruciale pour un groupe d’amis. L’ambiance de votre journée en dépendra entièrement. Le tour complet de la boucle prend généralement entre 1h et 1h30. Les deux options principales sans permis sont le bateau électrique et le pédalo. Alors, quel est le meilleur choix pour votre équipage ? Spoiler : pour un groupe, la question est vite répondue.

Le bateau électrique, c’est l’option « salon flottant ». Silencieux, stable, il ne demande aucun effort physique. On peut s’asseoir en face à face, discuter, prendre l’apéro et faire des photos sans risquer de finir à l’eau. Le pédalo, c’est plus sportif et… plus intime. Idéal pour deux, il devient vite une affaire de coordination (et de discussions animées) à quatre. Pour un groupe d’amis cherchant la détente, le choix est clair. Le tableau suivant résume les points essentiels pour vous aider à décider.

Comparatif bateau électrique vs pédalo pour la boucle
Critère Bateau électrique Pédalo
Capacité 5-6 personnes 2-4 personnes
Effort physique Aucun Modéré à intense
Vitesse 5-7 km/h 3-5 km/h
Stabilité photo Excellente Moyenne
Niveau sonore Très silencieux Bruit de pédalage
Prix indicatif 40€ le tour 20-25€/heure
Convivialité Face à face Côte à côte

L’argument de la vitesse lente du bateau électrique est en réalité son plus grand atout. Un journaliste local l’a bien résumé après son test : « le bateau ne va pas vite (les piétons le dépassent), mais c’est justement l’atout pour profiter du paysage ». Comme il le raconte dans un article de MaCommune.info suite à son test de 1h45, le silence absolu au milieu du Doubs et la facilité de pilotage permettent de s’immerger totalement dans le paysage. C’est l’essence même du « rythme fluvial » : accepter la lenteur pour mieux voir.

Pour un groupe d’amis, le bateau électrique s’impose donc comme le choix de la convivialité et de la relaxation. Il transforme la balade en un moment de partage, où le seul effort est de décider qui tiendra la barre.

L’erreur de s’approcher trop près des barrages en kayak

En tant que skipper, c’est la première chose que je dis à chaque équipage : sur l’eau, l’humilité est reine. Le Doubs à Besançon est une rivière très calme, presque un lac, ce qui la rend parfaite pour les débutants. Mais « calme » ne veut pas dire « sans danger ». Il existe un risque majeur, souvent sous-estimé par les néophytes en kayak ou en canoë : les barrages.

Ces ouvrages sont essentiels à la régulation du niveau de l’eau, mais ils créent de puissants courants d’aspiration, même lorsque la surface semble paisible. S’en approcher est l’erreur numéro un à ne jamais commettre. Le courant peut vous emporter plus vite que vous ne pouvez pagayer, et les conséquences peuvent être dramatiques, comme le rappellent régulièrement des incidents, tel que l’échouage d’une vedette sur un barrage du Doubs. La signalisation fluviale, avec ses panneaux rouges, n’est pas là pour décorer. Un panneau indiquant un barrage à 150 mètres signifie que la zone de danger commence MAINTENANT.

Le bon réflexe n’est pas la panique, mais la préparation. Il faut savoir lire la rivière et connaître les manœuvres de base en cas de problème. Pour que votre sortie reste un plaisir, gardez en tête ces quelques règles de bon sens.

Votre plan de sécurité : 3 réflexes vitaux près d’un barrage

  1. Repérer les panneaux de danger : Identifiez les panneaux de signalisation fluviale annonçant un barrage et respectez une distance de sécurité d’au moins 150 mètres. Ne vous en approchez jamais.
  2. Ne pas lutter de front : Si vous sentez que votre embarcation est aspirée par le courant, ne pagayez pas désespérément contre lui. Orientez votre kayak ou canoë latéralement et pagayez énergiquement vers la berge la plus proche.
  3. Savoir abandonner le navire : En cas d’urgence absolue où la collision est inévitable, le matériel est secondaire. Abandonnez l’embarcation et nagez perpendiculairement au courant pour rejoindre la rive au plus vite.

La boucle du Doubs est une expérience magnifique et accessible, à condition de garder à l’esprit qu’on reste l’invité de la rivière. Le respect de ces consignes simples est la seule condition pour en profiter pleinement.

Comment suivre l’EuroVelo 6 le long de la boucle sans perdre la vue sur l’eau ?

L’écosystème de la boucle ne se limite pas à l’eau. Une des meilleures façons de compléter l’expérience est de troquer la pagaie contre les pédales. L’EuroVelo 6, cette mythique véloroute qui relie l’Atlantique à la mer Noire, longe justement le Doubs sur une bonne partie de son tracé à Besançon. C’est l’occasion parfaite de varier les plaisirs et les points de vue.

Le défi est de suivre un itinéraire qui reste au plus près de l’eau pour ne jamais perdre de vue la scénographie des lieux. Bonne nouvelle, c’est tout à fait possible et même très agréable. Le parcours forme une boucle cyclable quasi parfaite. L’itinéraire complet de l’EuroVelo 6 traverse le département sur plus de 135 kilomètres, mais la portion qui nous intéresse est bien plus courte et accessible à tous. En partant du Pont de la République, on peut longer le Quai Vauban pour admirer les façades à arcades, puis continuer sur la promenade Chamars, un parc où la piste cyclable flirte avec la rivière.

Le point d’orgue de cette balade est sans conteste le passage sous le tunnel cyclable de la Citadelle. Creusé sous les fortifications, ce tunnel offre une expérience unique, un court plongeon dans l’obscurité fraîche avant de retrouver la lumière et la vue sur le Doubs de l’autre côté. La piste continue ensuite de longer la rivière jusqu’à boucler la boucle. Il est facile de louer des vélos près du point de départ, ce qui en fait une activité simple à organiser pour un groupe.

Combiner une heure de bateau et une heure de vélo offre une vision à 360 degrés de la boucle. C’est la meilleure façon de s’approprier les lieux, en alternant le rythme lent de l’eau et l’énergie douce du cyclisme.

Où accoster pour un pique-nique sauvage autorisé au bord de l’eau ?

Après l’effort (ou le non-effort en bateau électrique), le réconfort. Un des plaisirs simples et essentiels d’une journée sur l’eau est de pouvoir accoster pour un pique-nique. Mais attention, on ne s’arrête pas n’importe où. Il faut trouver le spot qui allie accessibilité, légalité et charme. Heureusement, la boucle du Doubs regorge de lieux parfaits pour ça.

Pour un groupe d’amis, le choix du lieu dépend de l’ambiance recherchée : animée et pratique, ou calme et un peu plus « sauvage ». Voici les trois meilleurs spots pour jeter l’ancre et sortir le saucisson :

  • La Gare d’Eau : C’est le spot le plus évident et le plus pratique. Il s’agit du port de plaisance de Besançon, avec une grande pelouse accessible directement depuis l’eau. L’ambiance y est souvent animée, c’est un lieu de vie. Idéal si vous aimez voir du monde et que vous voulez être à proximité de tout.
  • Le Parc Chamars : Le compromis parfait. Juste après la Gare d’Eau, ce grand parc offre de vastes étendues d’herbe. L’accostage est facile, et vous bénéficiez d’une vue imprenable sur la Citadelle qui vous domine. C’est un peu plus tranquille que la Gare d’Eau tout en restant très accessible.
  • Les berges en amont de la Rodia : Pour les équipages en quête de tranquillité absolue. En remontant le Doubs juste un peu après le centre-ville, vers la salle de concert La Rodia, les berges deviennent plus sauvages. L’accostage y est plus discret et vous aurez l’impression d’être seuls au monde, avec pour seule compagnie le clapotis de l’eau.

Chacun de ces lieux offre une expérience différente. La Gare d’Eau pour la convivialité, Chamars pour la vue et l’espace, et La Rodia pour la paix. Il n’y a pas de mauvais choix, seulement celui qui correspond le mieux à l’humeur de votre groupe.

Prévoir ce moment de pause transforme une simple balade en une véritable micro-aventure, un souvenir marquant de votre journée de « capitaine ».

Kayak 1 place ou Canoë 2 places : quelle embarcation cause le moins de disputes de couple ?

Ah, la grande question qui peut sauver un week-end ! Si vous êtes en couple ou juste à deux, le choix entre le kayak monoplace et le canoë biplace n’est pas anodin. C’est une décision qui engage votre coordination, votre communication et, soyons honnêtes, votre patience. Le Doubs, avec ses eaux calmes, est un excellent terrain pour tester la solidité de votre duo.

Fondamentalement, le choix se résume à une question philosophique : indépendance ou coopération ? Le kayak monoplace, c’est la liberté. Chacun son rythme, sa trajectoire, sa propre aventure. Si l’un veut sprinter et l’autre flâner, pas de problème. C’est l’option « paix des ménages » par excellence. Le canoë biplace, c’est une autre histoire. C’est une danse, une chorégraphie de la navigation où chaque coup de pagaie doit être synchronisé. Celui à l’arrière gouverne, celui à l’avant donne le tempo. S’il n’y a pas de communication, la balade peut vite se transformer en une série de zigzags frustrants accompagnés de « mais non, pas par là ! ».

Un guide local résume parfaitement le dilemme, une perspective que je partage entièrement. Comme le dit le guide de navigation de Woka Loisirs dans ses conseils avisés :

Le canoë est un test de communication et de synchronisation : l’un gouverne, l’autre propulse. Le kayak permet une quête d’indépendance et de rythme personnel.

– Guide de navigation Woka Loisirs, Conseils pour la descente du Doubs

Si vous optez pour le canoë, pas de panique ! C’est aussi une excellente occasion de renforcer votre complicité. Il suffit de suivre quelques règles simples : la personne à l’arrière dirige (c’est le gouvernail), on annonce ses intentions à l’avance et, surtout, on n’hésite pas à faire une pause (au Parc Chamars, par exemple) si la tension monte.

Au final, le meilleur choix est celui qui correspond à votre couple. Vous êtes plutôt « chacun sa route » ou « ensemble, c’est tout » ? La réponse se trouve souvent au bout de la pagaie.

Où voir le plus beau coucher de soleil sur les toits sans monter à la Citadelle ?

Terminer une journée parfaite à Besançon par un coucher de soleil mémorable est la cerise sur le gâteau. L’option évidente est de monter à la Citadelle, mais c’est aussi la plus fréquentée. Pour un groupe d’amis qui cherche un point de vue plus intime et tout aussi spectaculaire, il existe des alternatives connues des Bisontins.

Le secret le mieux gardé est sans doute le Fort de Chaudanne. Situé sur la colline qui fait face à la Citadelle, ce fort offre une perspective inversée et absolument magique. De là-haut, le regard embrasse toute la boucle du Doubs, la vieille ville blottie à l’intérieur, et la Citadelle elle-même qui s’embrase sous les derniers rayons du soleil. C’est le spot idéal pour capturer les reflets dorés sur le méandre. L’accès se fait en voiture puis par une courte marche, ce qui le rend facilement accessible.

Si vous préférez une ambiance plus urbaine, sans prendre de hauteur, une autre option s’offre à vous. Placez-vous sur le Pont Battant. De ce pont historique, vous ne verrez pas le soleil plonger derrière l’horizon, mais vous assisterez à un autre spectacle : les façades colorées du Quai Vauban se parant de teintes chaudes et se reflétant à la perfection dans les eaux calmes du Doubs. C’est une vision plus poétique, qui capture l’âme de la ville au crépuscule.

Ces deux alternatives permettent de conclure la journée en beauté, loin de la foule, en savourant un moment de quiétude et en admirant la ville sous une lumière différente. C’est la signature parfaite pour votre carnet de bord de capitaine d’un jour.

À retenir

  • Le bateau électrique est le choix de la convivialité et du confort pour un groupe, permettant de profiter du paysage sans effort.
  • La sécurité est non-négociable : les barrages créent des courants dangereux et doivent être évités en respectant la signalisation.
  • L’expérience la plus complète combine la navigation sur l’eau, une pause pique-nique sur les berges (Chamars étant un excellent compromis) et une balade à vélo sur l’EuroVelo 6.

Quel parcours de canoë choisir sur la Loue pour des débutants complets ?

Maintenant que vous êtes presque des experts de la boucle du Doubs, une question peut se poser : et les autres rivières ? La région est riche en cours d’eau, et la Loue, qui prend sa source près d’Ornans, est souvent citée comme une alternative. Alors, pour de futurs projets, est-ce un bon choix pour des débutants ? Comparer les deux permet de mieux apprécier les qualités de chacune.

La principale différence entre naviguer sur le Doubs à Besançon et sur la Loue à Ornans tient en un mot : l’environnement. Le Doubs offre une expérience patrimoniale et urbaine. Vous naviguez dans un musée à ciel ouvert. La Loue, elle, propose une immersion totale dans la nature. Vous pagayez entre des falaises calcaires, au cœur d’une vallée verdoyante, dans un décor qui a inspiré le peintre Gustave Courbet. C’est une ambiance radicalement différente.

Pour des débutants complets, les deux sont très accessibles, mais avec des sensations distinctes. Le Doubs est plat, sans courant, ce qui est extrêmement rassurant. La Loue a un courant léger mais constant, ce qui la rend plus ludique et donne une petite sensation d’aventure. Le tableau suivant synthétise bien les deux expériences pour vous aider à choisir votre prochaine sortie.

Doubs à Besançon vs Loue à Ornans pour débutants
Critère Doubs à Besançon Loue à Ornans
Type d’eau Calme, pas de courant Courant léger et ludique
Environnement Patrimoine urbain Immersion nature
Difficulté Nulle Très faible
Durée moyenne 1h30-2h 2h30-3h
Points d’intérêt Citadelle, fortifications Falaises, verdure
Sensation Découverte tranquille Aventure accessible

Cette comparaison le confirme : pour une première expérience en groupe, mêlant facilité, sécurité et découverte culturelle, la boucle du Doubs reste le choix numéro un. C’est le terrain de jeu idéal pour s’initier en douceur et prendre confiance.

Maintenant que vous avez toutes les cartes en main, il ne reste plus qu’à réunir votre équipage, choisir votre embarcation et larguer les amarres pour une journée inoubliable au cœur de Besançon. Votre aventure de capitaine ne fait que commencer.

Rédigé par Thibaut Faivre, Moniteur breveté d'État en ski nordique et sports d'eaux vives, expert des activités outdoor dans le Doubs. Avec 10 ans de pratique professionnelle, il connaît chaque méandre de la Loue et chaque piste de Métabief.